La madeleine de Marcel

Au commencement fut un rêve…

Un rêve de jeune fille nous confie Pascale, aux commandes avec Nolwenn, sa nièce, de « La madeleine de Marcel », que Proust n’aurait pas reniée.

Au cœur d’un site chargé d’histoire : la Cour des Granges à Gémenos, la belle Madeleine se prête au regard des passants, une invitation au Voyage Majuscule, tant investir les  lieux est synonyme d’évasion…

Salon de thé, Café littéraire, Pascale conjugue désormais au présent comme au plus-que-parfait son rêve de lycéenne, entremêler à satiété ses passions : littérature, poésie, philosophie, voyages, et les partager avec le public au fil des jours au sein d’un lieu privilégié, hors le temps, où se mélangent à foison les senteurs du passé, auxquelles viennent s’associer quelques fragrances de thés d’exception et d’effluves de rares arabicas.

Cet écrin, dédié aux saveurs et aux mots, pensé jusqu’aux moindres détails, n’est pas le fait du hasard mais bien d’une destinée sur laquelle voguent les réminiscences d’un riche passé, héritage de passions ancestrales.

Certes, le prénom Marcel sied fort bien à cette superbe « Madeleine », tant il est vrai que Proust comme Pagnol furent élevés au rang de « muses » par Pascale et Nolwenn…

Mais Marcel, c’est aussi le prénom de leur père et grand-père, ancré, comme toutes deux, dans le cœur des terres Gémenosiennes ; une « Madeleine » en leur honneur, et aussi en hommage à leur ancêtre Hector Saint-John de Crèvecoeur, qui a marqué le XVIIIème siècle par son humanisme, lien ineffable entre France et Amérique, illustre précurseur dans de nombreux domaines, ami d’Antoine Parmentier, Benjamin Franklin, George Washington, Lafayette, un personnage comme une personnalité, qui a marqué son époque, et qui ne pouvait être qu’inspiration pour Pascale et Nolwenn.