MARIE-THERESE TOURTON

Une Enlumineresse éclairée…

La Cadière d’Azur, FRANCE

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Portrait

Alsacienne d’origine, parisienne d’adoption, Marie-Thérèse et son artiste d’époux, Henri, partagent leur temps entre la Capitale et le Sud où ils ont élus domicile il y a de cela quelques années, une véritable histoire d’amour avec les lumières inspiratrices de la Provence…

Kinésithérapeute, Marie-Thérèse allie très tôt son goût prononcé pour le dessin à ses études médicales ; c’est ainsi que grâce à ses cours d’anatomie, écorchés et esquisses corporelles n’ont plus eu de secret pour l’artiste en herbe qu’elle était alors.

Elle entame de fait son parcours de formation artistique avec une année chez le grand sculpteur Del Debbio, entré dans la légende grâce à André Malraux.

Les années 2000 lui font rencontrer Sylvie Constantin, enlumineresse à l’extrême technicité, avec laquelle Marie-Thérèse s’initie à son art durant une dizaine d’années ; mais c’est avec Maud Pellet, qu’elle finalise son parcours, tel le Compagnon du Devoir dans l’accomplissement de son « chef d’œuvre »…

Désormais en pleine possession de son art, notre enlumineresse multiplie les expositions d’œuvres tout à la fois créatives et empreintes d’une grande maîtrise, et ce au sein de musées et galeries forts réputés (Musée du vieux Toulon – exposition organisée par l’association « d’or et de pigments » – ; Musée de Cassis ; Maison du Patrimoine de La Cadière ; « La Batterie » à Six-Fours ; Galerie La Dame du Castellet).
Cette artiste « artisane » aux sens les plus nobles du terme, sait aussi partager son expertise puisqu’elle anime un groupe d’enlumineurs, « le temps retrouvé », composé de 7 artistes confirmés qui, comme elle, sont des passionnés…
Marie-Thérèse, avec ses enluminures, nous plonge au cœur de l’histoire jusqu’aux temps anciens d’un Moyen-Age éclairé et enchanteur…
L’art de l’enluminure est un voyage dans le temps, comme si ces premières « bandes dessinées » venaient témoigner de l’Histoire par le petit bout de la lorgnette, des anecdotes magnifiquement racontées par le truchement d’un dessin tout en finesse et délicatesse…
Marie-Thérèse, consciente de l’exigence permanente qui domine l’enluminure, pérennise ainsi cet art comme un art de vivre, et produit des œuvres d’une rare esthétique à l’exquise finesse, des travaux qui confinent à la perfection…

Olivier Barbet pour talentsenpartages.fr