Pierre Gimenez, Ronde est la Terre…

 

Montpellier, Hérault, France

Pierre Gimenez
Pierre Gimenez
Pierre Gimenez
Pierre Gimenez

Pierre Gimenez

Portrait

Pierre Gimenez, l’Espagne y pousse un peu sa corne, aurait dit de lui Nougaro…

Contempler ses œuvres… un « instant bonheur » que cet amoureux des formes nous transmet naturellement…comme une vérité nue, une évidence que lui-même ne connaît pas, tant insouciance et légèreté nourrissent ses sculptures comme ses peintures. On le sent baigné de chaleur, cerné par un érotisme discret qui fait toute sa sensualité…

Gimenez ne s’analyse pas, on le sait tout simplement, dès le premier regard, comme une première gorgée de bière…

Cet artiste d’origine espagnole, après un séjour aux beaux arts, rencontre le sculpteur Oudot à Besançon, avec lequel il s’initie et se passionne pour la sculpture sur bois, fer, et pierre. Les peintres russes et andalous nourrissent également son imagination. Fort d’un éclectisme revendiqué, il est aussi, à ses heures, auteur compositeur.

C’est finalement la sculpture sur bronze qui devient son mode d’expression et lui apporte de nombreuses récompenses.

Amoureux de son « art de vie », Gimenez participe régulièrement au Salon International d’Art Contemporain de Saint Tropez, où il rencontre un public averti et amateur d’art. Il se verra primé dans ces événements, et devient un des chouchous du public…

L’artiste est exposant permanent d’une grande galerie de Pékin en Chine, où les collectionneurs se disputent ses oeuvres

Les oeuvres de Gimenez, Immobiles Voyageuses…

A cloche pied, à moitié nue, parfois allongée, ta vie est un jeu, ronde bosse rebondie à souhait,

Tu tends les bras vers l’illusoire et le futile, insouciante aux rêves évanescents,

Tu laisses le soleil caresser ta joue,

Comme un baiser de feu que tu n’attendrais plus, discrètement érotique, timide et mutine à la fois,

Ton monde n’est que rondeur, tu abhorres les angles droits, tu assumes le désœuvrement, c’est ton mode de vie,

Tu désires l’inutile et jamais ne t’ennuies, tu vagabondes en instantanés fugaces, croquant à satiété les fruits défendus.

Tu as rêvé des arènes,

Tu voles avec grâce au dessus des plaines,

Immobile et fière, tu attends la main qui viendra t’effleurer. L’élégance est ton lot, la rondeur habille tes sens,

Tu n’as ni dieu ni maître, libre et insoumise, Tu es un instant d’éternité.

L’essentiel est là…

Olivier Barbet pour talentsenpartages.fr

Ses œuvres